Villa dite La Roche au Moine

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Palais-sur-Mer

La villa a été construite en 1908, selon le cadastre, pour le compte de René Audelle, demeurant à Boussay, près de Tours et de Châtellerault. La villa a emprunté son nom à une des roches qui se trouvent à ses pieds, laquelle rappelle la légende d'un ermite qui aurait vécu là, entre les rochers battus par les vagues.

L'origine géographique de son commanditaire plaide pour une attribution de cette oeuvre à l'architecte Edouard d'Espelosin, originaire de Tours et installé à Saint-Palais-sur-Mer vers 1900. Par ailleurs, d'Espelosin, qui habitait à quelques pas de là (villa "Remember"), avait l'habitude d'inscrire l'appellation de chacune de ses villas dans un écusson. Tel est bien le cas ici, à côté de la porte piétonne qui délimite la propriété, rue de la Ville d'Hiver.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1908, daté par source

Auteurs Auteur : d'Espelosin Edouard

Architecte originaire de Tours, établi à Saint-Palais-sur-Mer vers 1900. Sa production est reconnaissable à son style néo-régionaliste (utilisation de parement en moellons taillés, faux pans de bois en béton) et à la forme en écusson des cartouches dans lesquels sont inscrits les noms des villas qu'il a produites. Il est décédé peu après 1939.

, architecte (attribution par analyse stylistique (incertitude))

La villa, une des plus remarquables de la région, s'impose au bord du chemin des Douaniers, à quelques mètres seulement de la corniche rocheuse. Sa parcelle, d'un terrain sablonneux, est délimitée sur la rue par un mur de soubassement surmonté d'un garde-corps en brique et en pierre.

La villa elle-même est entièrement construite en moellons équarris, non enduits, ce qui, avec les tuiles creuses du toit, lui donne un aspect très rustique, néo-régionaliste. La très haute façade, presque monumentale, s'organise symétriquement, sous un large débordementd e toit, reprenant là deux des principales caractéristiques du chalet. Une série de balcons, la plupart couverts, s'étagent contre les trois travées d'ouvetures. Le décor réside aussi dans les arcs de décharge en brique au-dessus de plusieurs ouvertures, dans les moellons non équarris qui ressortent des angles du bâtiment, et dans les corbeaux en pierre de taille qui soutiennent les aisseliers portant les débordements de toit.

A l'arrière de la villa, sur la rue de la Ville d'Hiver, l'entrée de la propriété est marquée par une porte piétonne couverte en plein cintre, intégrée dans un muret rattaché à un garage à voiture. Ce dernier est un des rares exemples de garage antérieur à la guerre 1914-1918 sur la côte royannaise. Son toit débordant est soutenu par des consoles et par des corbeaux en pierre, dont l'un est sculpté en forme de tête animale stylisée. A côté de la porte piétonne figure l'écusson portant l'appellation de la villa.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

  2. Mise en oeuvre : brique et pierre

Toits
  1. tuile creuse
Étages

2 étages carrés, étage en surcroît

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon

Typologie
  1. Maison indépendante
  2. Villa de type chalet, néo-régionaliste

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Palais-sur-Mer , 3 corniche des Pierrières

Milieu d'implantation: en ville

Lieu-dit/quartier: le Bois du Roy

Cadastre: 2009 AC 669

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